vendredi 16 novembre 2007

Master Class Saxophone et Improvisations le 10 décembre avec Remi Bolduc

Remi Bolduc, accompagnera la formation Gwanada le 14 décembre 2007 sur la grande scène sur la Place de Victoire. Auparavant, il dirigera dans le cadre du Festival de Jazz "Carrefour des musiques créoles" une Master Class autour de son instrument de prédilection.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce saxophoniste canadien, nous avons extrait une biographie sur le site canadien station bleue :

"Boursier du Conseil de Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du ministère de la Culture et des Communications du Québec, Rémi Bolduc séjourne régulièrement à New York depuis 1991 pour se perfectionner auprès du saxophoniste Steve Coleman et du pianiste Kenny Werner. Ces rencontres marquent son langage musical; il se révèle au public comme un grand improvisateur. Tournant décisif, sa carrière prendra désormais une direction plus définie.

Établi à Montréal, son désir de devenir un leader et d’affirmer sa vision musicale se confirment. Il se tourne maintenant vers la composition dans l’optique de créer un contexte favorable au développement de son langage musical. Il sait s’entourer de musiciens de haut calibre qui eux aussi cultivent une approche musicale personnelle. Parmi toutes ces occupations, Rémi Bolduc enseigne le saxophone, l’improvisation et les classes de combo aux Universités McGill et Concordia. "


Pour la Master du 10 décembre à 18 heures à la Salle George Tarer, il vous propose deux cliniques :
  • Clinique N°1 : Destinée aux saxophonistes -Travail de la sonorité à partir d'exercices et travail sur l'approche personnelle dans la recherche de sa technqiue. Durée : 45 mn
  • Clinique N°2 : Ouverte à tous les instrumentistes et au public de la Clinique N°1 - Travail en petits groupes rassemblant une formation musicale de base (1pianiste ou guitariste, 1 batteur percussionniste, 1 bassiste) sur les techniques d'improvisation, l'interaction dans les gammes de blues - Techniques d'apprentissage de pièces musicales - Harmonies & rythmes. Durée 45 mn
  • Une pause de 20 mn est prévue entre les deux cliniques
Inscriptions par : commentaires sur le blog (laisser une adresse e-mèl), par messagerie (mission.culturelle@orange.fr), par téléphone/fax (05 90 21 68 90), sur place au Service des affaires culturelles -Centre José Marti (face au cinéma Rex) - Pointe-à-Pitre.

Le saviez vous ?

Saxophone baryton "Le tout premier saxophone construit par Sax, à Paris, en 1842, était un saxophone baryton en fa. Ce tout premier saxophone présentait toutes les caractéristiques du saxophone actuel : tube métallique à perce cônique, bec à anche simple et système de clefs Boehm, mais il avait encore la forme générale d'un ophicléide.
En 1844, le saxophone est exposé pour la première fois
à l'Exposition industrielle de Paris. Le 3 février de cette même année, Berlioz, un grand ami de Sax, dirige lors d'un concert son choral Chant sacré qui inclut le saxophone. En décembre, le saxophone fait ses débuts d'orchestre au Conservatoire de Paris dans l'opéra de Georges Kastner, Le Dernier Roi de Juda.Le 21 mars 1846, Sax dépose son brevet pour « un système d'instruments à vent dits Saxophones » qui comporte huit instruments. La réorganisation complète des musiques régimentaires et l'adoption par l'armée française, en 1845, des instruments de son invention (saxhorns, saxophones, saxotrombas) ont placé Sax en position de monopole de fourniture de ces instruments."

Bien que le seul instrument véritablement créé par/pour le Jazz soit la batterie, le saxophone est pour le grand public, l’instrument emblématique de cette musique. Cantonné à ses débuts à un répertoire « pompier » ou militaire « Il suffit d'ajouter "militaire" à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi [...], la musique militaire n'est pas la musique” disait Clémenceau, le saxophone aurait pu voir sa carrière instrumentale rapidement stoppée.Pour gagner ses lettres de noblesse et l'aura populaire qu'on lui connait, l’instrument a du traverser l’atlantique pour être adopté par cette nouvelle musique qui se formait alors dans la communauté Afro-américaine : le jazz. D’abord utilisé de manière rudimentaire en section, le role du saxophone change rapidement de dimension. La première figure marquante qui impulse ce changement au saxophone est Coleman Hawkins membre du Fletcher Henderson band dès 1923. Il invente une nouvelle manière d’utiliser le saxophone, en fait un instrument soliste incontournable et développe un « son » qui reste la carte de vistite du saxophone auprès du grand public. Le romancier Alain Gerber dans "Charlie" fait dire à un des protagonistes que "l’inventeur" du saxophone est plus surement Hawkins qu’un obscur belge... Le saillie romanesque est hardie mais n’en retranscrit pas moins convenablement le destin de cet instrument, indissociable de l’histoire du jazz. Cette association est d’autant plus forte que certains saxophonistes ont marqué l’histoire de cette musique. Dépassant le cadre de simple instrumentiste, ils ont rendu cette musique dans un état différent de celui dans lequel ils l’avaient prise : Coleman Hawkins,Lester Young, Charlie Parker, Stan Getz, John Coltrane, Ornette Coleman etc... C’est parce que le Jazz a été à cette époque une musique populaire que le saxophone l’est devenu aussi. Le saxophone par sa puissance douce, son expressivité s’est facilement adapté au Rhythm and Blues, au Rock et à toutes sortes d’autres musiques populaires (Bossa Nova, Reggae). Il est devenu un instrument familier du Grand Public aussi bien d’un point de vue sonore que visuel. A tel point que dans les rares morceaux « classiques » populaires contenant une intervention de saxophone comme le Boléro de Ravel, le public peine à identifier le saxophone comme tel".(Extraits du site Wikipedia.org).

2 commentaires:

DuBon et DuCon Media a dit…

Une bonne entrevue ici: http://dubonetducon.blogspot.com/2009/06/remi-bolduc-donne-une-entrevue-jean.html

DuBon et DuCon Media a dit…

Une entrevue audio: http://dubonetducon.blogspot.com/2009/06/remi-bolduc-donne-une-entrevue-jean.html